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5 octobre 2009

Mais si l'IRLANDE, a voté OUI, il reste un Espoir ... !

Traité de Lisbonne : la bataille continue

Le vote irlandais ne portait pas seulement sur le rejet ou l’acceptation du Traité de Lisbonne.
Il n’engageait pas seulement la volonté d’un pays. Il déterminait aussi le destin des nations dans la préservation ou non de leur souveraineté nationale.

Malheureusement, les moyens financiers et médiatiques massifs du camp du « oui » ont fini par l’emporter. Les élites de Bruxelles, qui n’ont pas hésité à bafouer la volonté d’un peuple en les poussant à voter jusqu’à ce qu’il dise « oui », peuvent donc se réjouir aujourd’hui.  L’intégration supranationale semble pouvoir s’imposer au détriment de la démocratie. 

Mais tout espoir est encore permis. En effet, les regards se tournent désormais vers le Président de la République tchèque, Vaclav Klaus, qui résiste et se bat contre la ratification de ce traité qui causera la perte des nations. 17 sénateurs tchèques ont ainsi déposé, le 29 septembre dernier, un recours devant la Cour constitutionnelle en demandant notamment qu’une étude de compatibilité du Traité de Lisbonne avec la constitution tchèque soit réalisée.

Ce recours s’appuie particulièrement sur l’article 1er de la constitution de 1992 qui mentionne que « La République Tchèque est un Etat de droit souverain, unitaire et démocratique fondé sur le respect des droits et des libertés de l’homme et du citoyen »,  et sur l’article 3 « La Charte des droits et libertés fondamentaux est partie intégrante de l’ordre constitutionnel de la République tchèque ».   

La décision qui sera rendue par la Cour constitutionnelle prendra des mois et pourrait bien retarder considérablement la ratification, voire, la reporter après les élections au Royaume-Uni. Et c’est là que tout se jouera. Le Parti conservateur britannique pourrait, en effet, arriver au pouvoir et son leader David Cameron s’est déjà engagé à soumettre le Traité de Lisbonne à un référendum, s’il remportait les élections. Il n’a d’ailleurs pas hésité à adresser une lettre à Vaclav Klaus dans laquelle il lui indiquait de résister jusqu’aux élections. « Si vous réussissez à tenir, vous me retrouverez aussitôt à vos côtés » a-t-il écrit. 

Même si les partisans du Traité de Lisbonne se réjouissent aujourd’hui, certains s’inquiètent déjà du tandem Klaus-Cameron et n’hésitent pas à menacer la République tchèque en indiquant qu’il y aurait des conséquences si Vaclav Klaus continuait à bloquer le processus de ratification. Tout comme l’ex-ministre tchèque qui, encore plein d’amertume face à sa démission, a soumis l’hypothèse de priver Prague de son commissaire européen. 

La résistance doit donc s’organiser et des groupes de soutien à la détermination et au courage de Vaclav Klaus doivent se créer à travers l’Europe. Tant qu’il y a de l’espoir, même s’il est infime, il est important de lutter jusqu’au bout pour le respect de la parole des peuples et des libertés.

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